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Départ parking du gite de la Malterie à Aix Noulette
1 - Balisage jaune: du gîte, se rendre dans le village, traverser la rue de Boyeffles avec prudence et prendre la rue Froide; 50 m après, prendre à droite sur 300 m, s’engager à gauche sur un sentier en terre longeant des jardins potagers, traverser une route. Prendre en face; après l’école, tourner à droite, puis à gauche après le lotissement. Monter à travers bois, légèrement à droite, puis tout droit sur 1 km.
2 - Au bout du bois, prendre à gauche un long sentier rectiligne (à droite, à l’horizon, la tour-lanterne) ; à l’extrémité du chemin, prendre à gauche jusqu’au hameau de Noulette ; avant la première maison, tourner à droite dans un chemin qui continue à travers bois et prairies.
[Lire la suite]3 - Monter à droite par le chemin dénommé Route du Roi d’Angleterre vers le crêtes sur 500 m. En haut, prendre à droite le chemin à travers bois qui longe le cimetière par la droite.
4 - Balisage blanc-‐rouge: au bout du cimetière, prendre à droite, traverser le bois de Mont. Au bout du chemin, bifurquer à droite. Balisage jaune: tourner à droite, descendre jusqu’aux champs que l’on traverse sur 300 m. Prendre à gauche vers le hameau de Marqueffles. Aux premières maisons, emprunter à droite la plate-forme d’une ancienne voie de chemin de fer jusqu’à la D 165 que l’on traverse. Après 100 m, prendre le chemin à gauche, traverser un autre chemin de terre, au croisement suivant, prendre à droite. Rejoindre une route. Prendre à droite entre les habitations n°7 et 5 et regagner le point de départ.
[Voir moins]Aix-Noulette, situé sur les premiers limons de la plaine de Flandre, a été aux abords immédiats de la ligne de front durant la première guerre mondiale. Le village a été occupé toute la journée au début de l’année 1915 pour avoir servit ensuite, après avoir été évacué, de premier poste de secours. Il y a aujourd’hui Un monument aux morts, ainsi qu’un monument dédié au 158è RI. Parmi les autres lieux de mémoire : un square en l’honneur de la fin de la guerre en Afrique du Nord, ainsi que 4 cimetières militaires. Aujourd’hui, les Aixois et Aixoises sont au nombre d’environ 3850 sur une superficie de 10km2. La commune est arrosée par le Surgeon qui la traverse du sud au nord. L’église St Germain, datant du 16è siècle, a été presque entièrement détruite durant la guerre. Elle est classée monument historique depuis le 7 nov 1919. Comme plusieurs villages dans la région, Aix-Noulette a possédé une motte féodale, ce qui permettait à la population de se réfugier en cas d’attaque extérieure. La brasserie St Germain produit 3 sortes de bières, blonde, ambrée et blanche plus, 2 bières aromatisées. Elle produit 5000 hectolitres par an. A quelques encablures se trouve la malheureusement célèbre colline de Notre-Dame de Lorette s’élevant à 165 mètres au dessus du niveau de la mer. Dans ce cimetière, d’une superficie de 15 hectares, reposent plus de 100.000 français. Dans 8 ossuaires sont rassemblés 22970 inconnus
La ville ne fut pas épargnée par les invasions normandes à partir de 881. En 1097, il existe une église romane, avec une nef et un clocher. En 1552, agrandissement de l'église, dans le style gothique flamboyant, avec une triple nef, selon le modèle des églises-hall flamandes. C'est par la volonté d'un seigneur de ce dernier lieu, le richissime chevalier et puissant gouverneur de Béthune Gilles de Lens, que fut agrandie au XV è siècle l'église St Germain.
Cet édifice exceptionnel, classé monument historique, comprend trois nefs qui lui confèrent la forme particulière d'une "église halle". Son maître d'oeuvre ne fut autre que l'architecte du beffroi d'Arras. Fin 19ème on assiste à la restauration de l'église. En 1924, le ministère des Beaux-arts décide que l'église sera rétablie dans son état antérieur, à partir des pans de mur restant. Les vitraux seront réalisés entre 1925 et 1931. Conçus par Louis Léglise et réalisés par Henri-Marcel Magne (comme à Lestrem), ils témoignent d'un style en recherche à un moment charnière de l'évolution du vitrail. Le style est plutôt géométrique, très coloré. Il fait penser au style « Arts-déco ». L'art du vitrail se veut une catéchèse par l'image. Les thèmes principaux retenus sont ceux de la vie du Christ, en particulier la passion. Y sont associés le culte de Marie et le culte des saints. On remarquera l'absence des noms des donateurs : « c'est plus conforme à la tradition et à l'esprit évangélique », précise l'abbé Dubois. Les vitraux ont été restaurés en 1990
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©Jean-Marie Noclain/Sentiers du Nord - 2023